Repos des pieds ce week-end, mais pas des rencontres. Convié samedi avec mes amis à une réunion de famille, ce fut pour moi l'occasion de passer un moment joyeux et de goûter à la torrée neuchâteloise, une spécialité de saucisson cuit en terre sur un lit de braises. Pour ceux qui suivent et qui se demandent ce que des saucisses helvétiques font dans le Loiret, je leur précise que Loréna, la petite fille dont nous fêtions les dix ans, vit avec sa famille au pays des cantons et du chocolat.
Pour moi, la grande affaire d'hier ce fut mon aller-retour à Montluçon pour retrouver mon fils, Pierre, aux rencontres nationales de la Fédération Française de Danse. Pierre est danseur au sein du groupe Bleuniadur de St-Pol-de-Léon. Après avoir avoir passé les sélections départementales et régionales, les 12 jeunes adultes étaient sélectionnés pour présenter leur chorégraphie face à un jury national, en compétition avec des groupes de toute la France et de tout type de danse confondu.
Déçu de sa prestation, c'est un jeune homme triste que j'ai quitté hier soir, persuadé qu'il avait fait manquer une médaille à son groupe. De retour à Orléans, je m'endormis moi-aussi contrarié pour lui. Le soleil est revenu en fanfare à 12h40, quand m'arriva le texto libérateur : "Médaille d'argent !!!!"
Vous connaissez les mères juives ? Et bien, la fierté du père breton c'est de la crotte de marmotte à côté. Avec l'accent de Constantine : "Mon fils et ses amis, ils sont deuxième meilleur groupe de danse en France !!!  Aye ! Aye ! Aye ! Comment je suis heureux !"

Résumé du week-end :
  • Le fils, la médaille il a gagnée !
  • Le père, la saucisse suisse il a mangée !
  • La mère, la voiture elle a cassée !  (dérapage et fossé entre Landerneau et Lampaul ; sur fond de pluie d'orage, que du matériel)
  • La fille, ses affaires aux Philippines elle a ramassées !